Contre les déchets sauvages, les caméras font leur apparition

22.02.2021 – énergie
Aux abords des écopoints s’amoncellent parfois des déchets qui n’auraient rien à y faire. La commune de Chamoson s’est dotée d’un système de vidéosurveillance pour décourager les inopportuns. SEIC-Télédis a posé la fibre optique entre les sites.

Depuis décembre 2020, des caméras filment les écopoints de la commune de Chamoson. Enjeu du projet? Lutter contre la dépose sauvage de sacs poubelles en hausse depuis l’introduction de la taxe au sac.

Partenaire de la commune de Chamoson, SEIC-Télédis a fourni l’ensemble des liaisons optiques entre les quatre sites. Lionel Cretton, responsable du projet au sein du Groupe, détaille: «ces liaisons représentent au total cinq kilomètres de fibre, dont un a été spécialement tiré pour l’occasion. D’une durée de deux mois, ces travaux ont engendré une ouverture de route, des fouilles et la pose de petites cabines au pied du mât soutenant chaque caméra. Les caméras ont ensuite été posées par une entreprise spécialisée.»

Outre la mise en place et le tirage de fibre optique, SEIC-Télédis a installé un réseau informatique communal privé basé sur notre réseau fibre optique. De plus, son équipe Headend a réalisé l’engineering de la solution, a configuré les équipements actifs du réseau, a mis en place la sécurité du réseau et exploite les infrastructures 24*7 en garantissant le remplacement des équipements défectueux par du matériel en stock chez SEIC-Télédis. Finalement, la commune a signé un contrat de 5 ans avec SEIC-Télédis pour l’exploitation de ce réseau.

Un dispositif adopté par d’autres communes

Le projet chamosard n’est pas le premier mené à bien par le Groupe valaisan. Un concept similaire a vu le jour à Leytron et la municipalité de Saillon a confirmé sa commande. Plusieurs autres communes sont en discussion pour des installations du même type.

A noter que les caméras ne doivent pas permettre de filmer le domaine public, ou alors ces images devront être floutées. D’ailleurs, sans requête de la justice et/ou de la police, les vidéos seront détruites par la commune au bout de dix jours.