Planification énergétique: le temps de l’action

30.04.2021 – énergie
Sans doute bientôt obligatoire, la Planification énergétique territoriale se révèle souvent un casse-tête pour les communes. SEIC-Télédis les accompagne dans cette démarche, mais aussi dans la sensibilisation de la population, voire participe à la commission Energie. Présentation.

Les objectifs sont connus: le Valais vise, d’ici 2035, une baisse de 30% de la consommation d’énergie par habitant, la rénovation de 60% des bâtiments construits avant 2000, une réduction de 23% de la consommation d’énergie pour la chaleur, etc. En bref, notre dépendance vis-à-vis des énergies fossiles devra baisser de 50%, pour atteindre en 2060 un approvisionnement 100% renouvelable et indigène. Si cantons et Confédération redoublent d’incitations et de subventions pour favoriser le changement, les communes ont un rôle crucial à jouer dans cette indispensable transition énergétique. Tellement crucial que la future loi cantonale sur l’énergie envisage de rendre la Planification énergétique territoriale obligatoire (PET) pour les municipalités.

Intégration des commissions Energie

Partenaire privilégié des communes – elles sont ses actionnaires –, le Groupe SEIC-Télédis leur propose ainsi depuis plusieurs années de les accompagner dans cette démarche. Une opportunité que nombre d’entre elles ont déjà saisie, à l’image de Saillon. «Nous sommes en train de réaliser leur PET en collaboration avec la société Navitas Consilium SA, explique Christian Darbellay, répondant des communes pour le Groupe. Les besoins en énergie actuels et futurs ont été évalués et les ressources disponibles inventoriées. Reste à établir le catalogue de mesures.»

Mais SEIC-Télédis ne se «contente» pas de livrer un mode d’emploi. «Nous accompagnons les autorités et services concernés dans leurs réflexions sur les mesures d’incitation, la communication, et intégrons souvent aussi la commission Energie, ce qui assure un suivi régulier et une cohérence. Les municipalités apprécient aussi dans ces séances notre apport en matière de conseil. Elles y gagnent en temps et en efficacité.»

Utilisation de la nappe pour le chauffage

Ainsi à Saillon, si la PET n’est pas encore en place, de premières mesures sont déjà en œuvre, comme l’explique le président Charles-Henri Thurre. «Au pied du bourg, entre le home, le centre scolaire et la future crèche-UAPE (en construction), tous les bâtiments ont leur propre source de chaleur et leurs besoins sont très différents. Une étude a montré que la meilleure solution n’était dès lors pas un chauffage à distance, comme on aurait pu le penser, mais une gestion intelligente de l’eau de la nappe.»

Impact limité sur les comptes communaux

«En effet, trois puits de captage seront forés, ainsi que deux puits de rejet, complète Christian Darbellay. Chaque bâtiment disposera de sa propre pompe à chaleur eau-eau. Celles-ci ne tourneront pas en permanence, mais selon les besoins, ce qui réduit à la fois les coûts et l’usure. Des panneaux photovoltaïques sur le toit de l’école complètent idéalement le dispositif.»